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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sources (*) : | |||||||||||||||||
Michael Fried - "Le réalisme de Courbet, Esthétique et origines de la peinture moderne, tome 2", Ed : Gallimard, 1993, pp113-4 Le Ruisseau du puits noir, vallee de la Loue (Gustave Courbet, 1855) - |
Les tableaux de Courbet appellent une expérience de la durée, un acte de lecture plus proche de l'écoute que du regard |
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Pour que les peintures de Gustave Courbet prennent leur sens, il faut du temps. De ce point de vue, son rapport au spectateur est analogue à celui de Chardin, de Millet ou des autres peintres de l'absorbement (quand le sujet dépeint, absorbé dans son action, ne semble prêter aucune attention au spectateur). Chez Courbet, la forme naît de l'informe, la lumière jaillit d'un fonds obscur. Le contenu de la représentation n'est pas visible d'un seul coup d'oeil, il ne se précise que progressivement, par un acte d'attention ou de lecture. Si l'on prend son temps, alors on peut entendre le bruit des vaguelettes sur les bords de la rivière, ou bien, dans les Casseurs de pierre., le marteau frapper sur la roche. |
Il n'est pas de peinture plus lente que de Ruisseau de puits noir, dans la vallée de la Loue. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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FriedMichael DureeEcoute GM.LDD WDuree Rang = VCourbetEcouteGenre = MR - IB |
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