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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Patricia Falguières | Patricia Falguières | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Patricia Falguières - "Aire de jeu - A propos du théatre et des arts au XXème siècle", Ed : Centre Pompidou, 2007, | Aire de jeu - A propos du théatre et des arts au XXè siècle (Patricia Falguières; in numéro 101 des Cahiers du Musée National d'Art Moderne, automne 2007) [CMNAM101ATA] |
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"Art and Objecthood", de Michael Fried, demeure l'un des essais critiques les plus désaccordés à son temps qu'ait produit le 20ème siècle. C'est ainsi que Patricia Falguières commence son article intitulé "Aire de jeu, A propos du théatre et des arts au 20ème siècle", publié dans le numéro 101 des Cahiers du Musée National d'Art Moderne. L'affirmation est nette et tranchée. Michael Fried dénonçait ce qu'il appellait la théatralité des oeuvres minimalistes de l'époque (1967). Il estimait qu'avec cette théatralité, c'était l'art lui-même qui était menacé. Or, dit Patricia Falguières, c'est tout l'art du 20ème siècle qui est théatral, et pas seulement les minimalistes. Michael Fried s'est donc complètement trompé : ce qu'il considérait comme un danger mortel était précisément l'avenir de l'art, la direction vers laquelle l'art a évolué. L'affaire semble donc entendue, sauf qu'on peut trouver dans la position de Patricia Falguières un paradoxe. En repérant la montée de la théatralité, Michael Field avait-il raison? Oui, sans doute. S'il s'est trompé, ce n'est pas par ce diagnostic-là, c'est par le jugement plus général qu'il portait, selon lequel cette théatralité minimaliste pourrait bien être un danger mortel pour l'art. Curieusement, dans son argumentaire, Patricia Falguières ne fait jamais allusion à la trilogie que Michael Fried a rédigée ultérieurement sous le titre général "Esthétique et origine de la peinture moderne" (publiée en français entre 1990 et 2000) - qui pourtant prolonge l'article de 1967 et y apporte de nombreux compléments historiques. Elle ne fait pas non plus allusion aux réponses données par Michael Fried aux critiques de ses détracteurs. Non. son argument est factuel : l'art actuel étant de part en part théatral, et cet art n'étant (apparemment) pas mort, et donc vivant, cela prouve que Michael Fried s'est lourdement trompé.
---------------------------- Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Sources FalguieresParcours B2.007 YYA.2007.Falguières.Rang = YYA |
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