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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Courbet, le réalisme et son corps | Courbet, le réalisme et son corps | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Courbet se montre vivant | Courbet se montre vivant | |||||||||||||||
Michael Fried - "Le réalisme de Courbet, Esthétique et origines de la peinture moderne, tome 2", Ed : Gallimard, 1993, p145 L'Atelier du peintre - partie centrale (Courbet, 1855) - |
Courbet, art féminin? | Gustave Courbet instaure, entre le peintre-spectateur et sa peinture, une relation radicalement oblique - jusqu'à en devenir impossible |
Courbet, art féminin? | ||||||||||||||
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Courbet est assis devant une grande toile carrée. Entre le tissu posé par terre, la chaise, sa palette, sa main et le bras levé derrière le tableau, la ligne suivie par le regard est oblique. C'est celle du peintre à l'intérieur du tableau, une ligne à laquelle nous sommes conviés à nous identifier, nous qui sommes à l'extérieur. Assigner au spectateur, dans le tableau, la position du peintre est une tâche impossible. C'est pourtant la visée de l'Enterrement à Ornans, tant par sa résonance corporelle que par le dédoublement du point de vue qu'implique l'orientation oblique de la tombe ouverte. Dans des autoportraits comme L'Homme à la ceinture de cuir ou L'Homme blessé, l'obliquité instaure un nouveau mode de représentation de soi, intensément corporel. Michael Fried parle de "latéralisation" ou d'"obliquité originelle". Elle se manifeste dans un mouvement de va-et-vient, des axes en diagonales, une succession d'angles graves et aigus, particulièrement visible dans L'Après-dînée à Ornans ou les Casseurs de pierre. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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FriedMichael FriedRealisme FJ.LJF CourbetPeintureEE.LEE CourbetFemmeCO.LLD WAutoportraitCourbet Rang = YObliqueGenre = MR - IB |
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