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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Yhvh | Yhvh | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Parler, c'est mettre en jeu l'éthique | Parler, c'est mettre en jeu l'éthique | |||||||||||||||
Giorgio Agamben - "Le sacrement du langage - Archéologie du serment (Homo sacer II,3)", Ed : Vrin, 2009, p78 Livre des Questions tome 1, p29 (Edmond Jabes) - |
Dans le monothéisme, le nom de Dieu [Yhvh] nomme le langage même |
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Dans le polythéisme, le nom d'un dieu nomme tel ou tel événement de langage, mais dans le monothéisme, le nom de Dieu (qui s'identifie, voire se substitue, au Dieu qu'il dénomme) divinise le langage comme tel. Le verbe de Dieu est un serment. Dieu s'y révèle comme le fidèle par excellence. Dans le judaïsme, le tétragramme [Yhvh] imprononçable, est distinct des autres noms. Il n'a pas d'étymologie connue, et ne s'applique à aucun être (Maïmonide). Avant la création du monde, lui seul existait, contrairement aux autres noms, qui sont dérivés des actions de Dieu trouvées dans l'univers. L'être de Dieu est l'être qui coïncide avec son nom. C'est l'origine métaphysique de toute langue (Scholem), qui produit et soutient le langage humain. Celui-ci n'est autre qu'une décomposition / recombinaison / déploiement des lettres composant ce nom. La tora est un tissu vivant, un lacis tissé à partir des noms de Dieu. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Agamben HebYhvh FE.LFE AgambenLangueXM.LLL XYhvh Rang = XYhvh$Genre = CIT - CIT |
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