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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Parler, c'est mettre en jeu l'éthique | Parler, c'est mettre en jeu l'éthique | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Par le serment, on entre dans la langue | Par le serment, on entre dans la langue | |||||||||||||||
Giorgio Agamben - "Le sacrement du langage - Archéologie du serment (Homo sacer II,3)", Ed : Vrin, 2009, p85 Vert cerunaples (Mariette Temis, 2010) - |
Le serment est l'expérience du langage dont nous ne pouvons pas douter, car elle traite toute la langue comme un nom propre - parler, c'est d'abord jurer, croire dans le nom |
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Dans le nom de Dieu de la tradition juive (Yhvh) ou catholique, on ne peut pas séparer le nom et l'être, le mot et la chose. Cela même qui est dit, du seul fait qu'il soit compris ou pensé, est la preuve qu'il existe nécessairement (Anselme). Cela vaut pour toute expérience de langage, tout acte de parole. Nommer, c'est réaliser immédiatement l'existence de ce qu'on dénomme. Comme dans le serment, la foi est impliquée. Le logos ne garantit la correspondance entre les mots et les choses que si l'on jure sur le nom. Les performatifs ou actes de langage (speech acts) sont restés une énigme au 20ème siècle car en eux semble survivre un stade magique de la langue. Quand je dis Je jure, je produis un fait, je réalise son signifié. L'acte verbal avère l'être. Il ne s'agit pas d'un acte religieux, mais d'un effet de structure auto-référentielle. La pure manifestation de la langue suffit à produire l'existence. Dans le monde classique, Horkos (le serment) est l'être le plus ancien, la seule puissance à laquelle les dieux soient pénalement soumis (p102). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Agamben AgambenLangue EE.LEE AgambenSermentGM.LLM USermentDoute Rang = VSermentGenre = DET - DET |
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