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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'oeuvre moderne exhibe sa défaillance | L'oeuvre moderne exhibe sa défaillance | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Pierre-Damien Huyghe - "Modernes sans modernité- Eloge des mondes sans style", Ed : Lignes, 2009, pp18-9 La photographie aerienne en 1923 - |
L'artiste moderne s'abandonne à un "faire" dont il ne sait rien, puis il abandonne cette chose qu'il a faite à une relève très incertaine |
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Dès qu'il s'agit de faire ou fabriquer quelque chose, il y a matière à enjeux et engagements esthétiques. Les artefacts où nous vivons, qu'ils soient désignés ou non comme "oeuvres d'art", sont des oeuvres, y compris par exemple l'habitat, les voies de communication, le paysage ou un journal télévisé. Tout cela touche notre sensibilité, nous impressionne, nous instruit, même si ce n'est pas qualifiable esthétiquement. La modernité n'est pas seulement l'ère de l'industrie, c'est aussi l'ère de la photographie - comme le disait Baudelaire, c'est-à-dire d'une modernisation des arts de l'image. Des appareillages y fonctionnent - qui nous font autant que nous les faisons. Ces appareillages sont relativement inertes. Celui qui "fait quelque chose" s'y abandonne. Il renonce à une partie de son pouvoir sur les dispositifs productifs. Il confie à son appareil (par exemple l'appareil photographique, mais aussi n'importe quel appareil) ou à une matrice créative la charge d'une opération. Il ne sait pas ce qu'il fait et n'a même pas nécessairement de savoir-faire. Il joue l'appareil, sans avoir s'occuper du social, du langage, ni du collectif. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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huyghe ModerneDefaille FF.LFF UDelart Rang = VArtisteGenre = MK - NP |
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