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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'acinema | L'acinema | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jean-François Lyotard - "Des dispositifs pulsionnels", Ed : UGE 10/18, 1973, p63 - |
Le cinéma subordonne tous les mouvements pulsionnels partiels, divergents et stériles, à l'unité du corps organique |
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En tant que formation unifiée, le film n'est pas plus normal que la société ou l'organisme vivant. Ses objets résultent d'une opération apparemment raisonnable : imposer une totalité à des mouvements divers. Il faut, par le scénario et le montage, unifier des éléments qui se présentent en ordre dispersé. C'est une activité politique qui tient lieu à la foi de religion et d'irreligion moderne, une mise en ordre qui procède par exclusions et effacements, une tâche d'unification : l'ekklesia des images. Il s'agit de mettre en scène, de produire des représentations en éliminant tout ce qui est irreprésentable. Mais pourquoi faut-il que les pulsions éparses se réunissent en un corps? Pourquoi faut-il une paroi spéculaire, un écran cinématographique? Pour canaliser l'économie libidinale. Les impulsions s'arrêtent sur la pellicule, cette petite peau. Elles s'y inscrivent et ainsi s'opposent à elles-mêmes, s'effacent. Ainsi se construisent les opérateurs qui excluent les aberrations pulsionnelles. Le film agit comme le miroir de Lacan. Par lui se constituent le sujet imaginaire et l'objet (a). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Lyotard LyotardAcinema EE.LEE UCinemaCorps Rang = OUnificationGenre = MH - NP |
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