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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'acinema | L'acinema | ||||||||||||||||
Sources (*) : | CinéAnalyse : fantasme, arrêt du temps | CinéAnalyse : fantasme, arrêt du temps | |||||||||||||||
Jean-François Lyotard - "Des dispositifs pulsionnels", Ed : UGE 10/18, 1973, p65 - |
Pour que le cinéma reproduise l'émotion intense du fantasme, il faut que l'objet filmé s'immobilise, qu'il soit perçu à la fois comme zone érogène et représentation d'une personne |
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Dans le tableau vivant comme dans le fantasme, on se sert de "personnes totales" comme si elles étaient des zones érogènes détachées du spectateur. Le dispositif est analogue à celui de Sade. Le spectateur est un corps total, intact, tandis que l'objet prend la place d'un objet partiel. Pour qu'il soit investi intensément, il faut qu'il soit à la fois fétiche (économie pulsionnelle) et aussi personne (théatralité). En même temps qu'elle s'offre à la pose, la victime-objet se dérobe ou s'humilie comme personne totale. Le prix de la jouissance est l'éclatement du corps organique - c'est un prix inappréciable, celui du détournement de la pulsion. Au cinéma, il faut que les "bonnes formes" proposées à l'unification du spectateur (les formes narratives, raisonnables, unifiantes) soient paralysées. Elles suscitent alors la fascination, l'agitation et l'émotion du spectateur. Seule des formes reconnaissables, mémorisables, peuvent être outrepassées ou défigurées. De nombreux films de recherche fonctionnent sur ce schéma. |
Photo ©D.R. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Lyotard LyotardAcinema HF.LLF InsuFantasmeGE.LEG UTableauVivant Rang = NFantasmeGenre = MH - NP |
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