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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Ban, souverain, état d'exception | Ban, souverain, état d'exception | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Giorgio Agamben - "Homo sacer I. Le pouvoir souverain et la vie nue", Ed : Seuil, 1997, p28 Le langage est souverain (Marcel Teghise, 2010) - |
Proximité des structures du langage et du droit : de même que le langage présuppose le non-linguistique pour le dénoter, le droit présuppose l'état d'exception pour instaurer la norme |
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Il y a une proximité essentielle entre les sphères du droit et du langage. Pour qu'un mot ait le pouvoir de dénoter un segment de réalité (la parole énoncée dans un contexte particulier), il faut qu'il ait d'abord un sens général, dans la langue, quand il ne désigne rien de concret (rien d'autre qu'un jeu grammatical). De même une norme doit d'abord vivre comme exception souveraine, pure puissance, indépendamment de toute référence actuelle, avant de pouvoir se référer à un cas particulier. Le langage est comme un souverain. Il déclare qu'il n'y a pas de hors-langue. Il présuppose les cas, extérieurs à lui-même, auxquels il s'appliquera. Par sa décision, l'extériorité est aussi intérieure, et l'intériorité aussi extérieure. Cette structure du langage est le fondement de celle du droit. Dans les deux cas, le souverain décide des frontières entre le dehors et le dedans. Une chose lui est soumise dans une relation d'exception, du simple fait qu'il la nomme. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Agamben BanSouverain CE.LCE Q.exception Rang = ODroitLangageGenre = MP - DET |
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