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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La loi souveraine ne prescrit rien | La loi souveraine ne prescrit rien | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Giorgio Agamben | Giorgio Agamben | |||||||||||||||
Giorgio Agamben - "Homo sacer I. Le pouvoir souverain et la vie nue", Ed : Seuil, 1997, p59 - |
[La pure forme de la loi est paradoxale : elle s'affirme avec d'autant plus de force qu'elle ne prescrit rien] |
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Dans son texte Devant la loi, Kafka met en scène un paysan incapable de franchir la porte de la loi, bien qu'elle soit ouverte. La loi n'exige rien de lui. Le gardien ne l'empêche pas de passer. Pourtant le paysan est immobilisé. Il obéit à la loi car il ne peut pas s'exclure lui-même de son pouvoir. Il en est de la loi comme du langage : on n'y entre jamais, car on y est toujours-déjà entré, même quand on n'y était pas encore et/ou quand on en est exclu. La loi, comme le langage, inclut en excluant et exclut en incluant. Le non-linguistique, l'ineffable, etc... n'est pas extérieur au langage (hors-relation) car c'est un présupposé du langage lui-même. On ne peut accéder au hors-loi que dans la loi et depuis la loi, pas de l'extérieur. Ce qui appartient à la forme de la relation ni peut ni entrer dans la relation, ni sortir de la relation. On trouve un paradoxe équivalent dans le ban souverain. Pour capturer la vie dans le droit, il faut sortir du droit. C'est ce qu'on appelle l'état d'exception. Quand le souverain le déclare, il n'a pas à se justifier. La loi est en vigueur, voilà tout, même si elle ne signifie pas. Même quand elle est réduite au degré zéro de son propre contenu, elle ne disparaît pas. Le temps de l'état d'exception, dans la structure du pouvoir souverain, elle n'est pas absente, mais inexécutable. C'est cette structure, qui est aussi celle du ban, qui prévaut à notre époque.
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-------------- Propositions -------------- -Le souverain est celui qui décide de l'implication du vivant dans la loi; sa forme originaire est l'exception, qui capture la vie dans le droit -Le souverain est le point d'indifférence entre la violence et le droit, le seuil où la violence se transforme en droit et le droit en violence -La crise de légitimité de la loi tient à la mise au jour, comme telle, de sa forme pure : elle est en vigueur, mais ne signifie pas -Le risque de la déconstruction, c'est qu'en n'ayant pas voulu entrer par la porte de la Loi, elle n'aie pas permis non plus qu'elle soit fermée |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Agamben LoiSouv AA.BBB AgambenParcoursFF.LFF EQ_LoiSouv Rang = LaLoiGenre = - |
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