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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Homo sacer | Homo sacer | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Giorgio Agamben - "Homo sacer I. Le pouvoir souverain et la vie nue", Ed : Seuil, 1997, p91 Autoportrait (Egon Schiele, 1914) - |
L'"homo sacer" fait l'objet d'une double exception : il est exclu de la juridiction humaine, et aussi de la juridiction divine |
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Dans le droit romain archaïque, est "homo sacer" un homme : 1. Qu'on peut tuer impunément - il est donc exclu de la justice humaine, extérieur à la sphère profane. La loi s'applique à lui, mais seulement en se désappliquant, en se retirant de lui. Le fait que le meurtre soit licite le maintient dans la communauté dont il est exclu. 2. Qu'on ne peut pas sacrifier - il est donc exclu de la justice divine. S'il appartient aux dieux, c'est dans la forme de l'insacrifiable. Le tuer n'est pas un sacrilège. Au début du 20ème siècle, les anthropologues ont voulu expliquer cette position ambiguë par des facteurs psychologiques. La notion de sacré aurait été, comme celle du tabou, essentiellement ambivalente. Mais cette explication ne résiste pas à une analyse qui prenne en compte la figure de l'"homo sacer" dans sa dimension politique. Sous cet angle, la double exception dont il fait l'objet le rapproche de l'état d'exception tel qu'il est défini dans les sociétés modernes. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Agamben HomoSacer DD.LDD U.sacer Rang = UhomosacerGenre = MR - IB |
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