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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Homo sacer | Homo sacer | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Giorgio Agamben - "Homo sacer I. Le pouvoir souverain et la vie nue", Ed : Seuil, 1997, p93 Chemise de pierre (Roberto Kusterle, 1993) - |
L'"homo sacer" garde la mémoire de l'exclusion originaire à travers laquelle s'est formée la dimension politique |
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Selon une coutume romaine archaïque, un homme qui a commis un parricide [un crime contre un membre de la communauté] devient homo sacer. Il subit une double exclusion : de la vie profane, car il ne bénéficie plus de la protection des lois (on peut le tuer); de la juridiction divine, car il ne peut plus faire l'objet d'un sacrifice. Il prend place dans une zone d'indifférence entre le profane et le religieux, une zone où la violence qu'on peut exercer contre lui ne se définit ni comme sacrifice, ni comme homicide, ni comme l'exécution d'une condamnation, ni comme sacrilège. Selon Giorgio Agamben, on peut rapprocher cette zone de la décision souveraine telle qu'elle est appliquée dans le monde moderne. Pour certaines décisions exceptionnelles, le souverain s'extrait à la fois du droit humain et du droit divin. Comme dans le ban, la loi est suspendue. La vie qu'on appelle sacrée à l'origine (homo sacer) est nue, c'est-à-dire exposée au meurtre et insacrifiable. L'origine du caractère "sacré" de la vie dans les sociétés modernes résiderait dans son exposition à un pouvoir de mort, un abandon. Dans les deux cas fonctionnerait une structure d'exception. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Agamben HomoSacer ED.LED Q.sacer Rang = UHomoSacerGenre = MD - NP |
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