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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'homme est l'être qui nomme | L'homme est l'être qui nomme | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Walter Benjamin - "Oeuvres I", Ed : Folio-Gallimard, 2000, p159 - Sur le langage en général et sur le langage humain Un disque vinyle tourne (source inconnue) - |
L'unique faute, la plus profonde, c'est d'abandonner le pur langage du nom pour en faire un signe, un jugement, une imitation non créatrice |
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La création qui naît du langage est absolument illimitée et infinie. Le verbe créateur conçoit directement dans le langage des choses - un langage qui, pour nous, a les apparences de l'objectivité et de l'anonymat, qui nous semble impersonnel et muet. Dieu, dans la bible, assigne à l'homme-Adam la tâche de nommer les choses, de donner un nom à sa semblable - Eve -, et de nommer ensuite chacun de ses enfants. Par ce passage des choses aux sons, l'homme traduit, il crée. S'il se limitait à un savoir tout fait (comme le serpent de la Genèse, qui pousse à manger du fruit de l'arbre de la connaissance), alors il renoncerait à l'état paradisiaque - un état où le langage est créatif. L'imitation non créatrice est du bavardage sans nom. C'est un abandon du langage qui en fait un moyen, un signe. |
La faute, c'est de réduire le langage au même, à la mêmeté. C'est cette faute que cherchent à contrer des écrivains comme Francis Ponge, ou la tradition juive à travers le hidouch ou le midrach. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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BenjaminW LangageNom HH.LHH VFauteCreation Rang = VfauteGenre = MK - NP |
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