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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sources (*) : | |||||||||||||||||
GWF Hegel - "Cours d'esthétique, tome 1", Ed : Livre de Poche, 1997, p6- Préface de Benoit Timmermans Vue depuis la fenetre de l'artiste (Martinus Rorbye, 1825) - |
La création d'une oeuvre d'art exprime l'entêtement d'une volonté qui, sans autre objet qu'elle-même, s'agrippe formellement à un matériau singulier |
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Selon Hegel, l'activité de l'art est aujourd'hui surpassée par la pensée et la réflexion. Pourtant l'art s'entête à vivre, et il appartient malgré tout à la sphère la plus haute de l'esprit, celle du savoir absolu. S'il parvient à résoudre le dualisme entre l'esprit subjectif (l'idée) et l'esprit objectif (la nature), c'est parce qu'il oscille entre l'objet précis sur lequel il est en prise, et son refus d'en faire un usage précis. Il s'entête a vouloir transformer ce matériau de manière purement formelle. Pour faire de l'art, il faut exprimer un contenu de manière sensible, il faut penser cette adéquation, et il faut aussi transformer cette reconnaissance en sentiment. Ainsi l'entêtement de la forme pure à se manifester s'exprime de manière palpable. Elle s'autonomise sans autre but qu'elle-même, dans l'extériorité d'un pathos. Dans le classicisme, l'art accède à une forme extérieure particulière et indépendante. Le contenu spirituel s'exprime, mais il ne dépasse pas l'aspect formel. Si l'art classique reste imparfait, c'est parce que son contenu est intact, trop harmonieux. L'impression de satisfaction ou de bonheur laisse de côté les oppositions divin/humain ou bonheur/malheur, elle n'accède pas à l'essence de l'absolu [qui appelle le romantique, le sublime]. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Hegel UArtEntetement Rang = NVolonteGenre = MR - IA |
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