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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Courbet, art féminin? | Courbet, art féminin? | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Michael Fried - "Le réalisme de Courbet, Esthétique et origines de la peinture moderne, tome 2", Ed : Gallimard, 1993, pp218-221 La femme au perroquet (Courbet, 1866) - |
Gustave Courbet brouille les conventions du Nu féminin |
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La posture est improbable, le lieu indéfinissable. Au premier plan, la robe retirée, et plus loin à droite, le perchoir de bois pour le perroquet. La partie gauche du tableau semble plus chargée que la partie droite, tandis que les zones blanches (le drap et le corps) contrastent vivement avec les zones sombres. Le corps est luisant, presque abstrait, à la façon des Nus de Cabanel ou de Baudry. La tête du personnage étant plus proche de nous que ses pieds, nous (c'est-à-dire le spectateur, ainsi que le peintre) devons nous situer assez près de la toile, une proximité qui rappelle d'autres tableaux de Courbet (par exemple Le Désespéré ou le Petit portrait au chien noir). L'expression de son visage est impénétrable - pour la voir, il faudrait pénétrer dans le tableau (comme dans Les Baigneuses). Les cheveux roux se répandent sur le lit, comme ceux de Jo, la belle Irlandaise. On peut les comparer à la brosse du peintre, dont les poils s'étalent sur la toile (le drap blanc). Quant au perroquet aux couleurs vives (créature phallique), on peut le comparer à la palette du peintre. |
Le rapport du peintre-spectateur au tableau est ambigu. D'une part, il est voyeur - conformément à l'usage. Mais d'autre part, depuis l'intérieur du tableau, il s'identifie au personnage féminin. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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FriedMichael CourbetFemme DN.LND WCourbetPerroq Rang = WCourbetPerroquetGenre = MR - IB |
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