Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
Hegel, la Sittlichkeit                     Hegel, la Sittlichkeit
Sources (*) :              
GWF Hegel - "Principes de la philosophie du droit", Ed : PUF, 1998, p27- Présentation de Jean-François Kervégan

 

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[A la conception du droit naturel antique ou moderne, Hegel ajoute, avec sa théorie de la "Sittlichkeit" [éthique, vie éthique ou éthicité], le droit à la liberté subjective]

   
   
   
                 
                       

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En ajoutant le titre "Principes de la philosophie du droit" à son titre initial "Droit naturel et science de l'Etat", Hegel a voulu marquer sa rupture avec la conceptualité du droit naturel. Son concept de droit est plus large que le droit positif, plus large aussi que les droits de l'homme codifiés, fondés sur des principes abstraits. Il est en rapport avec l'idée de liberté. Une singularité qui se sait absolument soi-même ne peut être bornée par la coïncidence immédiate entre l'individu et l'ethos communautaire (éthos civique de la polis antique). C'est une volonté libre. La conception hegelienne de la liberté n'est pas héroïque. C'est celle de la vie citoyenne, quotidienne et bourgeoise, fondée sur l'amour (chrétien). Le sujet a le droit de se trouver satisfait ou non, c'est sa particularité.

Hegel s'oppose à la conception selon laquelle le droit est une limite, une restriction à la liberté. Selon lui, c'est l'inverse, car la liberté n'est ni immédiate, ni naturelle. C'est une conquête qui advient par des médiations. Il faut l'instituer par l'éthique et la politique, le savoir et le vouloir, ou encore en trois temps : la famille, la société civile, l'Etat. Et comme elle est toujours déjà médiatisée, c'est une seconde nature. Le système du droit est le règne de la liberté effectuée, le monde de l'esprit produit à partir de l'esprit lui-même.

La raison est active dans le droit, non pour des raisons empiriques, mais parce qu'il (le droit) participe de l'avènement de l'esprit, dans son mouvement dialectique qui va (1) du droit abstrait à (2) la moralité [Moralität] et (3) à l'éthique [Sittlichkeit], ces mots (en français ou en allemand) se distinguant non à cause de leur étymologie, mais en tant que concepts. Alors que la morale (abstraite) est associée au judaïsme, l'éthique hegelienne (Sittlichkeit) est associée à un christianisme d'amour et de liberté qui, par sa surabondance et sa beauté, déborde le cercle de la loi.

 

 

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Propositions

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Même si "Moralität" et "Sittlichkeit" étaient synonymes, cela n'empêcherait pas d'utiliser ces mots différents pour des concepts distincts

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L'unique principe du droit est la personnalité juridique : l'objectivité d'une volonté libre, qui affirme un pouvoir illimité d'appropriation des choses

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La raison est présente dans le droit comme elle l'est dans l'histoire, même si cette rationalité n'apparaît pas empiriquement dans le droit positif

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Dans sa logique, son onto-théologie, sa détermination du droit, de la politique et de la "Sittlichkeit", le moment familial est inséparable de la structure du système hegelien

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Dans la "Sittlichkeit" hegelienne, l'amour chrétien "relève" le droit et la moralité abstraite - qui sont associés au judaïsme

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Hegel en appelle au plérôme de l'amour, cette "belle oeuvre" de Marie-Madeleine la pécheresse, dont la surabondance peut seule briser le cercle de la loi

 


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