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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sources (*) : | |||||||||||||||||
Stéphane Mosès - "L'Ange de l'histoire, Rosenzweig, Benjamin, Scholem", Ed : Gallimard, 1992, p198 Assomption de la Vierge (Anibal Carrachi, 1590) - |
En tant qu'elle tente, par sa profusion d'images, de restaurer le sens perdu, l'allégorie baroque marque les débuts de la modernité |
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C'est la thèse de Walter Benjamin dans L'origine du drame baroque allemand (1928). C'était une époque où le monde se sentait déserté par la grâce divine. Il le ressentait comme un malheur, le signe de sa perdition. Incapable de faire son deuil de la perte, il sombrait dans la mélancole. Benjamin rapproche sa propre mélancolie de celle de la Contre-Réforme. Notre culture irrémédiablement profane s'éloigne encore plus des noms originels. Elle chute dans l'abîme du bavardage, le désordre sans fin des significations, la déchirure des signes. En voulant désespérément donner du sens, elle creuse davantage le gouffre. Avec la prolifération des images allégoriques, l'humanité se coupe de la vérité. Ses facéties (ornements, volutes, fragments) sont en forme de tête de mort. Ce sont des fétiches qui ne renvoient à rien, de pures variations arbitraires comme la mode, des ruines théatrales que contemple un spectateur pétrifié dans une dynamique temporelle statique. Replié dans la représentation, il sombre dans le pessimisme et la décadence. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Moses_Stephane WBaroque Rang = WBaroqueGenre = MR - IB |
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