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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, texte, hors - texte | Derrida, texte, hors - texte | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, date et signature | Derrida, date et signature | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Glas", Ed : Galilée, 1974, p41 Un genet - |
Derrida, Jean Genet | Un texte ne se laisse lire ou écrire que s'il est travaillé par l'illisibilité d'un nom propre; que si, en touchant à la signature, le nom résonne et se perd |
Derrida, Jean Genet | ||||||||||||||
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Genet est le nom d'une fleur, et aussi celui d'un écrivain qui fait résonner la fleur dans ses textes. Quand il signe, il est déjà mort [dit-il]. Il désire écrire pour des morts (ses compagnons qui n'ont jamais été vivants, et qu'il met au tombeau), depuis eux, désir inouï qui brouille et enraye toutes les valeurs. Dans ce coup d'écriture où le futur n'est plus à venir, il [le nom de Genet] est déjà illisible, condamné à mort. A sa place viennent sa signature et la verge glorieuse de ses personnages qui bandent sur l'échafaud. La verge se retranche, se laisse tomber, enveloppée de fleurs. Sa gloire s'érige en beauté, magnifiant le style. Elle s'épanouit, elle bande - pour rien, comme de juste -, elle entre en transe, mais c'est une transe d'écriture. De paragraphe en paragraphe, le tissu du texte forme un monument où résonne l'éclat des noms [ou plutôt des surnoms que Genet donne à ses personnages]. Quand le nom propre se perd, quand il se casse et devient débris (seing, signature), alors on peut déchiffrer le texte, le lire. [D'un côté, un texte n'est lisible que si, derrière la signature, un nom propre s'oublie, se perd, se refoule. Mais d'un autre côté, il n'y a pas de texte sans un nom qui vienne le brouiller, entamer sa signification]. |
La fleur (genêt), en tant qu'elle signe (Jean Genet) ne signifie plus rien. Ce n'est ni un nom [genèse], ni en verbe [générer], c'est une tombe [dégénérescence], un reste.
Tout se passe comme si le nom propre à faire chuter, à mettre en pièces, à entamer, à brouiller et aussi à préserver dans sa singulière illisibilité, derrière ceux de Genet et de Hegel, était celui de Derrida lui-même [ou de son père]; comme si, pour cela, il fallait signer un texte dédoublé, démultiplié, poussé en-dehors de ses limites, jusqu'à l'illisibilité. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaTexte FK.LKK DerridaSignatureNM.NNM DerridaGenetFC.LLD DerridaDeuilNomEK.LLK USignatureTexte Rang = LTexteNomGenre = MK - DET |
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