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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Le spectral de Derrida | Le spectral de Derrida | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, marque, re - marque, itérabilité | Derrida, marque, re - marque, itérabilité | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Limited Inc.", Ed : Galilée, 1990, p154 Greffe - |
Pas plus que le parasite, la greffe n'est étrangère au corps sur lequel elle est entée; elle le hante d'avance |
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Dans la théorie des actes de langage (celle de John L. Austin comme celle de John R. Searle) le contexte doit être pris en compte [est-ce une phrase assertive? Performative? L'acte est-il illocutoire ou perlocutoire?]. Mais ce contexte n'est jamais complètement déterminé. La même phrase performative (ou marque) peut produire d'autres effets, en fonction des nouveaux contextes ou des transformations contextuelles qui sont engendrées à l'infini. La marque s'exporte hors du contexte originel, elle se greffe autrement. Que la phrase soit grammaticale ou non, qu'elle ait du sens ou non, d'autres significations s'ajoutent. Les critères d'interprétation étant fuyants, les conventions auxquelles elle est soumise manquant toujours de rigueur et de pureté, on ne peut pas définir l'"emploi normal" d'une phrase (ou marque). Cela ne tient pas à telle ou telle circonstance, mais à l'itérabilité structurelle de la marque. La greffe pourra se faire sur un autre corps qui peut surgir imprévisiblement et lui offrir une place - certes pas n'importe quel corps, un corps déjà hanté d'avance par cette possibilité [comme un parasite]. Pour expliciter ce mouvement, Jacques Derrida donne un étrange exemple : la Vème Méditation. Pourquoi Descartes recommence-t-il (ou réitère-t-il) une démonstration de l'existence de Dieu, alors qu'il en avait déjà présenté une comme suffisante, dans la IIIème Méditation? C'est qu'il faut toujours réitérer la preuve. Il n'y a pas de garantie, pas de stabilité absolue, pas d'usage normal et définitif de l'écriture. Un autre parasite la hante toujours. |
Extraits du Trésor de la Langue Française : ENTER, verbe trans. ARBORIC. Procéder à une ente (v. ente1); greffer. (...) Étymol. et Hist. Fin XIe s. judéo-fr. « greffer » (RASCHI, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, p. 47); 1er quart XIIIe s. fig. (RECLUS DE MOLLIENS, Carité, 169, 6, ds T.-L. : [Carités] ... en son cuer autrui mal ente). Du lat. vulg. « greffer » attesté dans les gloses (TLL s.v. imputare, 732, 64) dér. de inpotus « greffe, ente » attesté ds la Loi Salique (loc. cit. 733, 29 [lire ]) formé à partir du gr. « implanté »; le mot (le gr. étant rendu par p et non par f) s'est probablement transmis avec la pratique de la greffe par l'intermédiaire des colonies grecques de Provence avant la venue des Romains en Gaule. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaSpectre IK.LIK DerridaMarqueJP.LJP UParasite Rang = MparasiteGenre = MK - NP |
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