Cette thèse prend le contre-pied de celle que Jacques-Alain Miller a développée en 1978 dans le numéro 16 d'Ornicar. Selon Miller, le mathème de Lacan est lié à son style singulier, à sa langue unique et plurivoque, tandis que selon Guy-Félix Duportail ce mathème est gouverné par une loi de l'écriture dont la visée est rationnelle, scientifique, universelle.

Si l'on suit cette logique, la différence sexuelle ne serait, du point de vue de l'inconscient, qu'une affaire de logique et de langage (p45). Son caractère idéal aurait été découvert par Freud et Lacan, ce qui permettrait une transmission de la psychanalyse et son développement formalisé.