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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Menaces sur la culture | Menaces sur la culture | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Hannah Arendt - "La crise de la culture", Ed : Folio, 1972, p270 Fete au Montenegro (Pierre Delayin, 2010) - |
La société de masse a vis-à-vis de tout objet un rapport de consommation - qui implique la ruine de tout ce à quoi elle touche |
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L'industrie des loisirs apparaît quand, après le temps de sommeil et de travail, émerge un temps libre dégagé de tout souci et activité vitale. Pour brûler l'énergie disponible et éviter l'apparition angoissante d'un temps vide, on n'a pas besoin d'objets culturels mais d'articles de consommation voués à disparaître dans un processus qui est le prolongement direct du processus vital. Le pain et le cirque sont de même nature : ils se dissipent à la façon des besoins fonctionnels. Tous les objets d'origine culturelle sont reproduits, réécrits et condensés afin de répondre à la demande de divertissement. La vie est indifférente à la choséité d'un objet. On ne peut pas expliquer la beauté d'une cathédrale par les besoins et les fonctions. Alors que l'objet d'usage se consomme, l'oeuvre d'art est potentiellement immortelle. Elle n'est pas fabriquée pour les hommes, mais pour le monde, et le monde est destiné à survivre au-delà de la durée de vie des mortels. Pour Hannah Arendt, seuls les objets qui survivent au cycle de vie méritent le nom de "culture". Ils supposent que l'homme s'oublie lui-même, qu'il se tienne à l'écart des urgences de la vie. Dans la société de masse, il faut toujours plus de biens de consommation pour satisfaire les besoins. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Arendt ArendtCulture FD.LDD UMassesCons Rang = NConsommationGenre = MP - DET |
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