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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'oeuvre de l'homo faber | L'oeuvre de l'homo faber | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Technique calculable, incalculable | Technique calculable, incalculable | |||||||||||||||
Hannah Arendt - "Condition de l'homme moderne", Ed : Calmann-Lévy, 1961, pp206-7 Autoportrait (I. Al bright, 1935) - |
L'utilitariste est incapable de répondre à la question : "A quoi sert l'utilité?" - pour lui toute fin se transforme en moyen, dans un processus de non-sens croissant |
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Selon Hannah Arendt, l'homo faber, qui produit l'oeuvre et les outils, est dominé par l'instrumentalité. Pour lui, la fin justifie les moyens : violence faite à la nature, organisation et production d'objets utiles. Une chaîne sans fin s'établit dans laquelle chaque fin peut servir de moyen dans un autre contexte; la norme d'utilité n'est pas interrogée. Elle repose sur un idéal (de confort, d'acquisition, d'enrichissement). Tout doit servir à quelque chose, y compris le sens, qui est instrumentalisé, objectivé. L'homme est réduit à sa fonction d'usager. L'objet d'usage est une fin en soi. On ne peut sortir de l'utilitarisme qu'en revenant à la subjectivité de l'usage. C'est ce que proposait Kant quand il affirmait que l'homme ne peut servir de moyen en vue d'un fin. Mais Kant n'a pas rompu avec l'utilitarisme appliqué au monde. Poser l'utilité comme norme ultime de la vie et du monde des hommes, laisser le processus vital s'emparer des objets, entraîne une instrumentalisation illimitée de tout ce qui existe. Seul l'homme parlant, agissant, pensant - c'est-à-dire l'homme politique - peut se dégager de l'utilitarisme. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Arendt ArendtOeuvre ID.LID TechniqueIncalculableCU.LDD UOeuvreFin Rang = QUtilitarismeGenre = MK - NG |
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