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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Derrida, la mémoire | Derrida, la mémoire | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Transcription memorielle (Ksa Freistreix, 2011) - D'après Vladimir Safatle, in "Le moment philosophique des années 1960 en France", pp406-8 - Etre juste avec Freud : la psychanalyse dans l'antichambre de "De la grammatologie". |
La mémoire, comme l'acte de remémoration, ne dévoile pas l'inscription primitive : elle transcrit, à partir du présent, des traces et fragments qui modifient l'inscription précédente |
Autres renvois : | |||||||||||||||
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Un trauma ne se constitue qu'au moment de la répétition de l'événement initial, dans une dimension onirique et fantasmatique, une deuxième fois. La remémoration qui se produit éventuellement dans la cure analytique est un troisième temps, où les situations originaires ne sont pas dévoilées, mais réinscrites à partir du présent. Pour Jacques Derrida, le passage d'une strate à l'autre n'est pas une traduction, mais une transcription (Umschrift). La scène primitive freudienne est le résultat d'une construction, d'un processus productif en perpétuel remaniement. Les souvenirs ne sont pas archivés comme des choses ou comme un texte qui aurait déjà été présent ailleurs [dans l'inconscient], mais comme des traits et fragments qui se (re)constituent à retardement, après-coup, supplémentairement. La présence pleine a toujours été détruite. Dès la première inscription, l'expérience échappe à la conscience individuelle. Chaque réinscription réécrit singulièrement les traits mnésiques dans d'autres fantasmes, d'autres textes en dissémination continuelle de sens, sans scène d'origine. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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safatle DerridaMemoire CB.LDB UMemoireTranscr Rang = QMemoireGenre = DET - DET |
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