Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'à - venir | Derrida, l'à - venir | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la garde | Derrida, la garde | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Mal d'archive", Ed : Galilée, 1995, pp118, 126-7 Le gardien de l'archive - |
Derrida, la loi, le droit | La garde de l'archive, qui ordonne la mémoire et anticipe l'à-venir, enjoint aussi de mettre à mort l'archonte et tout ce qui, dans la tradition, porte la loi |
Derrida, la loi, le droit | ||||||||||||||
Derrida, l'archive | Derrida, l'archive | ||||||||||||||||
Derrida annonce l'oeuvre à venir | Derrida annonce l'oeuvre à venir | ||||||||||||||||
Derrida, père / fils | Derrida, père / fils | ||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Comment penser l'avenir? Pour répondre à cette question, on se trouve face à une aporie (p127) : - soit on présuppose une première archive, une injonction divine, une alliance messianique à laquelle on dirait "oui, oui", et à partir de laquelle une répétition s'engagerait. - soit on fait l'hypothèse d'une expérience, d'une "révélabilité" préalable qui ouvrirait la possibilité d'enregistrer et d'archiver l'événement. Dans cette hypothèse, ce qui est premier n'est pas l'archive, mais l'existence qui rend l'archivation possible et ouvre à la venue d'un événement. Jacques Derrida ne tranche pas dans cette aporie. Au contraire il avance l'idée que la logique freudienne de l'après-coup vient la troubler. Certes il n'y a pas d'avenir sans le spectre de la violence oedipienne (le mal d'archive), qui pousse à mettre à mort le gardien de l'archive (l'archonte) et aussi à détruire son support (c'est le pessimisme freudien, celui de la pulsion de mort). Mais il n'y a pas que cela. Sur les trois portes de l'avenir, deux sont confondues. Un désir vient troubler l'archive et insinue la possibilité d'une prothèse, d'un supplément. “A inscrire la répétition au cœur de l'à-venir, il faut bien y importer du même coup la pulsion de mort, la violence de l'oubli, la sur-répression, l'anarchive, bref la possibilité de mettre à mort cela même, quel qu'en soit le nom, qui porte la loi dans la tradition : l'archonte de l'archive, la table, ce qui porte la table et qui porte la table, le subjectile, le support et le sujet de la loi“ (Derrida, Mal d'Archive, p126). |
Pour répondre à la question posée par Yerushalmi "La psychanalyse est-elle une science juive?" Jacques Derrida fait parler Freud, mais dans la direction inverse de celle de Yerushalmi. Au lieu d'un "Oui, mais...", il avance une sorte de "Non, mais...." Non, la psychanalyse n'est pas une science juive, mais quand même, judaïsme et science ont un point commun : projection vers l'à-venir d'une injonction de mémoire. Yerushalmi situe la tradition juive dans la première branche de l'aporie décrite par Derrida. Il présuppose un engagement inaugural (dire "oui" au "oui" originaire") qui "gage" l'avenir. L'ouverture à l'avenir qui, selon lui, constitue l'essence minimale du judaïsme, son trait spécifique, ineffaçable, absolument unique, ne serait fondée que sur une mémoire, une obligation de l'archive. Sous cet angle, l'avenir ne pourrait s'instituer que dans la répétition. Passé et avenir seraient tous deux chose juive, comme il l'explique dans Zakhor, ce qui viendrait conforter le privilège absolu de l'élection. Mais [selon Derrida], si l'on tient compte de la deuxième branche de l'alternative (la révélabilité universelle), l'élection ne tient plus. |
|
||||||||||||||
| |||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Derrida DerridaA_venir JO.LJO DerridaGardeUF.LUF DerridaLoiNG.LLG DerridaArchiveHJ.LLJ OeuvreAVenirKK.LKK DerridaPereFilsFT.KKD UPromesseOui Rang = NPromesseOuiGenre = DET - DET |
|||||||||||||||