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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La photo fait prévaloir l'indice | La photo fait prévaloir l'indice | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Rosalind Krauss - "Le photographique, Pour une théorie des écarts", Ed : Macula, 1990, p7 (préface d'Hubert Damisch) La corinthienne Dibutade (Jean-Baptiste Regnault, 1785) - |
Le mythe d'origine de la peinture - le tracé, par la fille d'un potier, de l'ombre de son amant portée sur un mur - signale son caractère irréductiblement indiciel |
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Le caractère indiciel de la photographie ne fait aucun doute : elle procède techniquement, physiquement, de l'inscription d'une trace, d'une empreinte. Ce caractère est moins évident pour la peinture, mais tout aussi irréductible. D'une part l'image laisse une trace du référent par imitation ou projection, comme dans l'histoire de Dibutade, la fille du potier de Sycione, rapportée par Pline. Au moment où le trait est tracé, le corps de l'amant s'est déjà retiré. Si l'ombre n'était pas fixée, elle ne laisserait aucune trace (comme dans une performance contemporaine). Alberti a prétendu substituer à la légende traditionnelle le mythe de Narcisse. Dans ce cas, le miroir est liquide, et Narcisse ne peut espérer se saisir de l'image sans la détruire - ce qui pose la question de son désir. Comme dans le cas de la fille du potier, c'est l'échange entre objet et le sujet du désir qui est à l'origine de la peinture (ou du dessin). |
Le caractère indiciel ne réside pas seulement dans la matérialité de la peinture, mais aussi dans le geste du peintre (la brosse, la touche) où se reonnaît sa subjectivité (sa présence). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Krauss PhotoIndiciel HB.LHH X.potier Rang = NOriginePeintureGenre = MR - IB |
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