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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La photo fait prévaloir l'indice | La photo fait prévaloir l'indice | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Rosalind Krauss - "Le photographique, Pour une théorie des écarts", Ed : Macula, 1990, p7- Préface d'Hubert Damisch - |
Des pratiques de trace ou d'empreinte, comme le Body Art, le Land Art ou la performance, révèlent l'emprise du caractère indiciel de la photographie sur d'autres formes d'art |
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La photographie est indicielle au sens de Charles Peirce. Elle n'entretient pas un rapport de similarité ou d'analogie avec son référent, mais un rapport direct, physique, de dérivation, de causation (les sels d'argent révèlent l'image en étant exposés à la lumière). Les pratiques comme la performance, le Land Art ou le Body Art y sont exposées de deux façons : (1) l'opération elle-même relève de la trace ou de l'empreinte (sur le corps ou sur le sol) (2) pour l'enregistrer ou la fixer dans un montage documentaire, il faut une pratique photographique. Dans son mythe d'origine que rapporte Pline (l'histoire du la fille du potier Sycione qui trace sur un mur l'ombre de son amant), la peinture est, elle aussi indicielle. S'il faut "fixer" la forme de l'amant, c'est parce qu'il ne laisse aucune trace permanente. On retrouve ce caractère irréductiblement indiciel de la peinture dans l'image projetée sur un mur du dispositif perspectif de la Renaissance, et on le retrouve encore dans les pratiques de l'expressionnisme abstrait américain (de l'Action Painting de Pollock avec ses drippings, aux coulures de Morris Louis), dont les marques renvoient directement au geste dont elles procèdent. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Krauss PhotoIndiciel HP.LHE WBodyArt Rang = WPhotoIndiceGenre = MH - NP |
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