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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sur le performatif | Sur le performatif | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
John Langshaw Austin - "Quand dire, c'est faire", Ed : Seuil, 1970, p52 Ceremonie chretienne (Gaetan Bertineau, 2011) - |
Tous les actes conventionnels (rite, cérémonie) qui consistent à prononcer des mots sont exposés à l'échec |
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J.L. Austin analyse ce qu'il appelle le performatif, c'est-à-dire les cas où dire une chose, c'est la faire. En prononçant certains mots, on peut accomplir un acte, à condition que ces mots soient prononcés dans "des circonstances appropriées". Lesquelles? On peut le découvrir en analysant les cas où l'énonciation fonctionne mal. Si les mots prononcés ne sont pas les bons, si la procédure ne correspond pas aux conventions, si les personnes présentes ne sont pas celles qui conviennent, si elles n'exécutent pas les actions qu'elles devraient exécuter, si une défectuosité ou un accroc se produit, alors l'acte est raté, vicieux, défectueux. Il n'a pas lieu, il n'est pas accompli. La procédure n'est pas fausse (au sens où une affirmation peut l'être), mais malheureuse. Un tel acte - qu'on avait pourtant l'intention de réaliser - est sans effet. C'est un insuccès. Au final, il est nul et non avenu. Tout rituel, toute cérémonie, et même tout acte juridique, est exposé à un tel risque. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Austin AustinPerformatif ED.LED UPerformatifEchec Rang = QPerformatifEchecGenre = DET - DET |
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