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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'art, avec ou sans beauté | L'art, avec ou sans beauté | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Avant-garde = mouvement | Avant-garde = mouvement | |||||||||||||||
Arthur Danto - "The Abuse of Beauty", Ed : Open Court, Chicago and La Salle, Illinois, 2003, p46 Une saison en enfer (Arthur Rimbaud, 1873) - |
Vers 1915, l'avant-garde a dissocié l'art de la beauté, par rejet d'une société où beauté et moralité étaient liées comme valeurs suprêmes |
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Au début du 20ème siècle, avec les postimpressionnistes (Matisse, les Fauves) puis avec Marcel Duchamp, arrive une dissociation entre l'art et la beauté (que Rimbaud avait déjà entamée dans Une saison en enfer - voir ci-contre). C'est une rupture majeure. Jusqu'alors, le beau avait toujours été associé à l'art, à la morale et aussi au bien. Le Beau, comme le Bien, recevait la plus haute priorité morale. [Le beau est le symbole du bien moral, dit Kant dans la Critique de la faculté de juger (publiée en 1790)]. Comment expliquer cette révolte? Des artistes qui, comme leur héros Rimbaud, méprisaient la société, devaient rejeter simultanément la morale et la beauté. C'était une affaire politique, comme le jeune André Breton le faisait remarquer dès 1918 dans une lettre à l'auteur du Manifeste Dada, Tristan Tzara. Après la Grande Guerre, la Première Exposition Dada à Berlin devait en tirer une conséquence apparemment logique : L'art est mort - mais c'était sans compter sur cette possibilité jusqu'alors inouïe : un art faisant injure à la beauté (The Abuse of Beauty, selon le titre en anglais choisi par Arthur Danto pour son livre). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Danto DantoBeau DE.LED ArtRadicalKF.LFF UAvantGardeBeau Rang = TAvantGardeBeauGenre = MR - CIT |
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