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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Lévinas selon Duportail | Lévinas selon Duportail | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Guy-Félix Duportail - "Analytique de la chair", Ed : Cerf, 2011, p204 Le noeud borromeen de Lacan, avec l'infini a la place du (a) - |
L'Infini de Lévinas semble prendre place au lieu même de l'objet (a) de Lacan |
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Dans l'expérience immédiate (ou éthique) d'autrui, Lévinas découvre une idée qui les déborde toutes, qu'aucune conscience ne peut constituer, qui fait éclater toute totalité, objective ou subjective : l'Infini. Quand le désir est affecté par l'Infini, il ne peut trouver aucune satisfaction. Il occupe une place qu'on peut comparer à celle de l'objet (a) [cause de désir] chez Lacan : le point de coinçage des "cordes" (réel, symbolique, imaginaire) du noeud borroméen. La trace de l'Infini qui fonde l'intimité, le chez-soi, est la lumière du visage féminin. C'est elle qui détourne le Moi de son bonheur dans la jouissance égoïste; c'est elle qui est interprétée comme désir de l'inaccessible, du toujours-à-venir, dans une relation avec ce qui se dérobe à jamais. Cet infini, Lévinas le situe dans la Maison, lieu d'émergence du désir, lieu d'ouverture et d'accueil, lieu qui sépare le corps du monde, lieu qui inclut l'Infini divin dans le fini humain et aussi lieu qui fait lien entre l'homme et Dieu. Ce noeud est vécu comme intimité du Soi cohabitant avec l'Autre féminin (p213). Duportail qualifie de "sinthome universel" ce noeud enserrant l'Intini, cette Maison d'hospitalité pour tous, qui selon lui ne met pas face à l'objet (a), mais le voile. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Duportail DuportailLevinas DI.LDD ULevinasInfini Rang = VLevinas-a-infiniGenre = MK - CIT |
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