Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, bénédiction, malédiction                     Derrida, bénédiction, malédiction
Sources (*) : Derrida, le mal               Derrida, le mal
Jacques Derrida - "D'ailleurs Derrida", Ed : Montparnasse, 1999, Entre 1h03 et1h04

 

Christ benissant (Hans Memling, 1481) -

Derrida, la vie, la survie

La bénédiction s'arrête quand quelque chose du passé, qui fut perçu comme bon ou mauvais, survit, prolifère et donne au mal un avenir

Derrida, la vie, la survie
   
   
   
               
                       

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Qu'est-ce qu'une bénédiction? Dans Tourner les mots, Jacques Derrida reprend ce que, dans le film D'ailleurs, Derrida, il expliquait : "appeler le retour éternel de ce qui fut, même quand cela ne fut pas, au présent, heureux". Par la bénédiction, on appelerait dans l'avenir ce qui semble, après-coup, avoir été heureux. Cela, il voudrait le répéter indéfiniment - et même si cela n'a pas été vécu comme heureux sur le moment, le sublimer, le transfigurer. Quand vient la crainte de la mort, on voudrait qu'il n'y ait que des bons souvenirs à répéter. Il faudrait que seul le bien ait un avenir [la promesse]. Il faudrait que le mal soit détruit, oublié, effacé. Mais qu'est-ce qui est bien? Qu'est-ce qui est mal? Plus loin, toujours, dans Tourner les mots, il analyse et autocritique ce qu'il a dit dans le film. Quand peut-on décider de cela? Quand sait-on que cela a été heureux ou malheureux? Au dernier moment dit-il - qui pourrait être le moment de la mort [ou un autre moment, messianique]. Ce qui, sur le moment, aurait été jugé bon, pourrait apparaitre ultérieurement comme "un mensonge, une faute, la semence d'une catastrophe" - et alors non seulement la bénédiction s'arrêterait, mais c'est la malédiction qui prolifèrerait. Dans cette hypothèse, l'avenir ne serait pas annulé [ce qui serait le mal absolu], mais ce qui survivrait, ce serait autre chose - une chose qui n'appartient à personne, qui peut être source de bonheur comme de malheur.

 

 

Nul n'est à l'abri de la malédiction, pas même Jacques Derrida, qui aurait voulu ne jamais maudire, dit-il, mais qui dans un second temps suspecte son propre "vouloir" - car en croyant bénir, on peut maudire. Il n'y a pas, sur ce plan, de certitude du moi ni du cogito. Le parjure, la trahison (source du mal à venir) peuvent avoir été là, avant tout acte de foi.

 


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