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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le beau | Derrida, le beau | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, l'art, l'oeuvre | Derrida, l'art, l'oeuvre | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Avec Safaa Fathy : Tourner les mots; Au bord d'un film", Ed : Galilée - Arte Ed, 2000, p120 Photo prise a New York vers 1890 (auteur inconnu) - |
L'oeuvre est hantée par la sublimation, elle la révèle, elle la trahit |
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Il se trouve que Jacques Derrida a donné au grenier où il a travaillé pendant une dizaine d'années (dans sa maison de Ris-Orangis) le nom de sublime. Sans doute fallait-il que le lieu où il travaille soit élevé, en hauteur. Il fallait monter un escalier, une sorte d'échelle, thème qu'on retrouve ailleurs chez lui, dans le film D'ailleurs Derrida de Safaa Fathy, dans Tourner les mots à la lettre E (échelles, escaliers) ou dans La Vérité en peinture. Mais monter, dit-il, c'est aussi refouler - ce qui renvoie à Freud et à sa sublimation "dont il parla beaucoup pour avouer qu'il n'avait rien à dire". Il est donc question du film de Safaa Fathy en tant qu'invention, oeuvre unique, programmée et calculée comme doit l'être tout film, mais dont néanmoins surgit l'événement. Ce film, dit Derrida, procède à une sublimation. Il révèle une vérité qui ne lui préexistait pas, il la développe à la façon d'une photographie analogique : ce sont des revenants qui apparaissent sur l'écran, des spectres disparus comme la mère où le petit frère du philosophe, ou ce spectre allant inéluctablement vers la mort, Derrida lui-même. Ici le concept freudien est lu à la fois comme surgissement du nouveau et hantise de la mort. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaBeau EE.LEE DerridaArtEY.LEY UOeuvreSublimation Rang = NoeuvreSublimationGenre = MR - NP |
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