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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le temps | Derrida, le temps | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, l'inouï | Derrida, l'inouï | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Marges de la philosophie", Ed : Minuit, 1972, pp33-41, in "Ousia et grammè" La servante endormie, detail (Vermeer, 1656) - |
Derrida, la raison | Le concept vulgaire du temps, toujours répété d'Aristote à Hegel, repose sur le privilège du présent, un "droit inouï" supposé produire le sens, la raison, la vérité |
Derrida, la raison | ||||||||||||||
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Dans la tradition classique, occidentale, l'être est compris par rapport à un mode déterminé du temps, le présent. Tout ce qui demeure et persiste est proche et disponible, exposé devant le regard ou donné sous la main : c'est l'étant heideggerien, la ousia ou parousia grecque (présence), cette évidence de la pensée qui n'a jamais été mise en question, de Parménide à Bergson ou Husserl. Dans ce temps homogène, nivelé, qui organise l'existence quotidienne et la nature, le passé et le futur sont conçus comme présents passés ou présents futurs. Par définition, aucune expérience ne peut quitter ce présent, et même la non-présence (ou l'absence) est pensée dans la forme de la présence. Le temps a un cours circulaire. Il est spatial, quantitatif, et se focalise sur un maintenant singulier, le point. A la suite de Heidegger dont il cite une note dans "Être et temps", Jacques Derrida propose de penser autrement le temps, de le déplacer pour envisager non pas une absence, mais autre chose que le présent ou ce qui le remplace : la trace écrite, le gramme. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaTemps DD.LDD DerridaInouiGH.LHG DerridaRaisonFD.LDF Ttemps Rang = NTempsGenre = MR - IB |
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