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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le temps | Derrida, le temps | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Marges de la philosophie", Ed : Minuit, 1972, p60 Effacement du temps dans le cercle (Michael Teelmiss, 2012) - |
Le temps est cela même qui efface le temps; il ne se donne à lire que dans le cercle où s'écrit cet effacement |
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Dans la tradition métaphysique, d'Aristote à Hegel, le concept du temps repose sur le privilège du présent. Le temps est conçu comme une série d'instants, de "maintenants" qui se succèdent et s'excluent l'un l'autre, dans une coexistence impossible, entre un "déjà-plus" et un "pas-encore" : une aporie qu'Aristote avait repérée mais que toute la métaphysique a préféré éluder. Pour celle-ci, le passé et le futur sont des présents amoindris. La présence à soi n'a pas de dehors; elle efface les différences. Le commencement et la fin s'y rejoignent, ce qui revient à effacer le temps. Avec le temps ainsi conçu, qui s'accomplit dans l'apparaître, dans la vérité, ou dans l'essence en général, le temps comme totalité n'est pas. Il s'efface dans une écriture qui le maintient en le supprimant, le donne à lire. Il conduit à un autre concept du temps où ce n'est pas l'intuition qui le saisit [ni un mouvement intentionnel de protention/rétention, comme le soutenait Husserl] : il se saisit lui-même. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaTemps GG.LDD UTempsEffacement Rang = NTempsGenre = DET - DET |
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