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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la pensée | Derrida, la pensée | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le concept | Derrida, le concept | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Donner le temps. I. La fausse monnaie", Ed : Galilée, 1991, p22 Le pensable et l'impossible (Frederic Chetiac, 2012) - |
Derrida, l'impossible | La dimension du "Il y a" s'ouvre dans l'écart entre l'impossible et le pensable |
Derrida, l'impossible | ||||||||||||||
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Que faisons-nous quand nous prononçons le syntagme, "il y a"? Par exemple, si nous disons, Il y a du temps, ou bien Il y a du don, nous nous référons à des concepts impossibles. Car comme le montre l'aporie décrite par Aristote, le temps comme succession de présents n'existe pas, puisque chaque "maintenant" est un autre "maintenant" qui détruit le précédent. Et pourtant nous le nommons, nous disons "Il y a du temps", et cette nomination le rend pensable malgré l'aporie. Il en est de même pour le don : ses conditions de possibilité (qui renvoient à une économie circulaire) le détruisent comme tel - car "donner", c'est justement rompre avec cette logique d'échange. Le don n'existe que dans l'instant paradoxal de la décision où le temps est déchiré. Et pourtant nous nous servons du mot "don" qui est dans la langue, nous présupposons l'unité d'un sens. Le don est impossible, mais il n'est ni impensable, ni innommable. En disant Il y a du don, on ne comble pas cet écart. Bien qu'il ne se donne ni à l'intuition, ni à la perception, ni au jugement, on peut penser le don comme impossible. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaPensee HK.KKJ DerridaConceptGG.LEG DerridaImpossibleGJ.LDD UIlYA Rang = VilyaGenre = DET - DET |
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