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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le don | Derrida, le don | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la garde | Derrida, la garde | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Donner le temps. I. La fausse monnaie", Ed : Galilée, 1991, p26 Circe offre une coupe ˆ Ulysse (John Waterhouse, 1891) - |
Il suffit d'une simple reconnaissance du sens intentionnel du don, d'une identification, d'une garde, pour qu'il soit transformé en échange symbolique, annulé et détruit |
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Si quelqu'un veut donner, s'il désire donner, s'il a l'intention de donner, alors il faut qu'il donne quelque chose à quelqu'un. Il entre dans un contrat, un système d'échange qui semble contredire la signification que la langue attibue au mot "don". En effet si le donataire doit rendre le don d'une façon ou d'une autre, alors ce n'est plus un don. Si le don a une valeur économique, ou s'il est simplement perçu ou dentifié comme tel, consciemment ou inconsciemment, même en l'absence totale de gratitude, alors s'ouvre l'ordre du symbolique et de la dette et s'engage le procès de destruction du don. Il suffit, dit Derrida, que le don soit gardé - c'est-à-dire que le donateur ou le donataire sache que c'est un don, qu'il le définisse ainsi, qu'il l'accepte ne serait-ce qu'un instant, ou même qu'il le refuse - pour que l'apparence du don ne soit plus qu'un simulacre. Il n'y a déjà plus de don, mais seulement le spectre d'un don. Il suffit que l'autre garde la signification du don pour qu'il n'existe plus. Seul un don qui n'apparaîtrait jamais comme don, qui ne s'inscrirait jamais dans le temps, ne serait pas détruit. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaDon FD.LDF DerridaGardeIN.LIN UDonSymbolique Rang = QDonSbGenre = MR - IB |
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