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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'oubli | Derrida, l'oubli | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le don | Derrida, le don | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Donner le temps. I. La fausse monnaie", Ed : Galilée, 1991, pp31-2 Vierge a l'enfant (Domenico Veneziano, 1435) - |
Il faudrait penser l'oubli dans la condition du don, et le don dans la condition d'un oubli radical, absolu |
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Le don est, selon Jacques Derrida, la figure même de l'impossible. Pour qu'il y ait don (au sens fort du terme, c'est-à-dire sans aucun rapport d'échange, ni de reconnaissance, ni de réciprocité), il faut que le don ne soit pas perçu comme tel, qu'il n'apparaisse pas, que rien n'en soit gardé ni conservé, pas même dans l'inconscient. Il faut un oubli si radical qu'aucune sorte de dette (sociale ou symbolique) ne puisse subsister, un oubli qui délie absolument de toute forme de lien, qui soit complètement étranger à la logique du refoulement et à l'économie du signifiant, un oubli qui ne laisse absolument rien derrière lui, pas même une trace. Un tel événement d'effacement absolu de soi ne peut pas être expérimenté. Ce ne peut être un acte intentionnel, volontaire, ni même une chose sensée, appartenant à l'économie du temps. A partir du don, on peut, dit Derrida, espérer penser l'oubli. L'oubli ne peut s'établir que dans la situation du don, quand "ça" donne, et le don ne peut se concevoir que sur le mode de l'oubli. Tous deux sont inconditionnels, mais conditionnés l'un par l'autre. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaOubli GD.LED DerridaDonFJ.LJF UDonOubli Rang = ODonOubliGenre = MR - IB |
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