Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Louis Soutter, l'inépuisable | Louis Soutter, l'inépuisable | ||||||||||||||||
Voir dans la durée | Voir dans la durée | ||||||||||||||||
Michel Thévoz - "Louis Soutter (1871-1942) Catalogue d'exposition dirigé par Hartwig Fischer", Ed : Kunstmuseum, Bâle, 2003, pp65-66 Parfums d'une rose (Soutter, 1930-37) - |
N'étant inféodées à aucun objectif, les oeuvres plastiques de Louis Soutter investissent la durée comme des compositions musicales |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Quand Louis Soutter peignait, il ne savait pas à l'avance ce qu'il allait peindre. Evitant toute routine et toute répétition, il inventait au fur et à mesure, de proche en proche. Il changeait facilement de sujet et transformait les formes au fur et à mesure qu'il les traçait et qu'il remplissait l'espace disponible. Il y a dans cette façon d'avancer sans anticiper sur le résultat final un certain rapport à la durée - plus diachronique que synchronique - qu'on peut comparer à celui du musicien. Rappelons que Soutter, issu d'une famille mélomane, était un excellent violoniste. Dans les années 1910, il avait accompagné des films muets dans les salles de cinéma. Quand il dessinait, il s'en remettait au matériau graphique comme on peut s'en remettre au matériau sonore : par un contact sensoriel, quasi corporel, dont on peut jouir directement. Avant de prendre sens (par un titre tardivement écrit sur les bords de l'oeuvre), le dessin était un signifiant qui se construisait et se déconstruisait continûment. |
|
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Thevoz SoutterParcours KD.LKD DureeEcouteMG.LGG WSoutterMusique Rang = WSoutterMusiqueGenre = MK - NG |
|||||||||||||||