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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Cinéma, croyance et dénégation | Cinéma, croyance et dénégation | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jean-Louis Comolli - "Corps et cadre - Cinéma, éthique, politique", Ed : Verdier, 2012, p76 - |
Le cinéma a pris la suite d'une très ancienne histoire des images, dans laquelle la magie et les religions sont également prises |
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Depuis les temps mythiques, les images et leur circulation ont été un enjeu majeur pour l'homme. Agir sur une image, c'est agir sur son référent (magie); on peut aussi la transmettre, l'adorer, la craindre, la sacraliser, la démoniser, s'en servir dans un but de pouvoir. Représenter le vivant a toujours été un but à atteindre, dont les religions ont hérité : présence divine, eucharistie, etc... Dans tous les cas, on met en jeu des représentations qui métamorphosent la vie et la mort. La mort représentée, figurée, est mise à distance. On conjure les pesanteurs et les horreurs du monde, on désire s'affranchir, acquérir des dimensions supplémentaires, aller partout, apparaître plus grand qu'on n'est, etc... On espère que, une fois représentée, la vie sera plus forte que la mort. Les images sont plastiques, disponibles. Elles peuvent passer de la main à la main, être modifiées, reproduites, répétées, distribuées. On peut par elles repousser, différer l'inéluctable, se protéger face à la menace du réel. On peut se donner l'illusion de maîtriser les durées. Face à ces enjeux et à d'autres, le cinéma prend la suite des images projetées sur les parois de la caverne. |
Le Faust de Murnau (1926). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Comolli CinemaCroyance HE.LHE UCinemaReligion Rang = QCinemaReligionGenre = MH - NP |
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