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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le cinéma, machine imitante | Le cinéma, machine imitante | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jean-Louis Comolli - "Corps et cadre - Cinéma, éthique, politique", Ed : Verdier, 2012, p96 Photogramme de 1910 (restitution) - |
Arrêter un film pour le décrire ou pour l'analyser, c'est le détruire en tant que cinéma, en faire un objet hors de moi |
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Les films traditionnels sont faits de photogrammes, d'images fixes qui se succèdent à la cadence de 24 images/seconde. Ils n'ont l'air vivants que par le mouvement du projecteur qui les entraîne. Si l'on ralentit cette cadence, la suite discontinue des images se révèle, le mouvement n'apparaît plus comme continu, mais comme une suite d'arrêts. Mais le spectateur préfère ignorer les mécanismes du cinéma et la matérialité du film (son squelette, sa partie morte, ses signifiants). Tant que l'illusion continue, il préfère n'en rien savoir. Il ne s'intéresse qu'au leurre, au temps fantôme qui est à l'oeuvre. Qui veut décomposer le film, le démonter, met fin à la séance de cinéma. La machinerie cinématographique suppose un temps de synthèse; elle résiste à l'analyse. Le spectateur doit être emporté, dominé par le fonctionnement indifférent de la machine. S'il tente de le maîtriser (par exemple en le ralentissant ou l'arrêtant), il donne la priorité au photogramme, à l'image fixe, sur son déroulement. --- Un film, pour rester film, est impossible à arrêter (c'est son point commun avec le mouvement de la différance). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Comolli CinemaTechnique CN.LKK UCinemaDestruction Rang = QFilmArretGenre = MK - NP |
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