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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le don | Derrida, le don | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, limitrophie, limite et arrêt | Derrida, limitrophie, limite et arrêt | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Donner le temps. I. La fausse monnaie", Ed : Galilée, 1991, p119 Apollon et les Muses, le Parnasse, detail (Poussin, 1630) - |
Le don (s'il y en a) ne peut être limité par aucune ligne, aucun bord, aucun trait indivisible |
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Commentant le texte de Baudelaire, La fausse monnaie, Jacques Derrida fait remarquer que, dès la lecture de la première ligne (le titre), le bord semble "se diviser ou se multiplier, se délinéariser". Comme l'Essai sur le don de Marcel Mauss, le texte ne se limite pas à son thème, il engage le lecteur au-delà du récit linéaire. De même que le don est toujours menacé par un excès, une folie disséminatrice, un texte sur le don [qu'il s'agisse de littérature ou d'anthropologie] ne se laisse pas border par une simple ligne. Un don ne peut pas être borné par un calcul, une mesure. Il ne peut pas être gardé ni maîtrisé, le sujet ne peut pas se le réapproprier - sans quoi ce n'est plus un don - et l'effet de prolifération du don opère y compris sur ces textes-là. Si le don est "sans bord", il ne peut être reconduit à aucune rationalité : il n'y a pas de raison de donner, et on ne peut avoir raison quand on donne. Il ne peut se justifier par aucune négation, ni transgression. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaDon ED.LED DerridaLimiteIE.LIE UDonBord Rang = QDonInarretGenre = MR - IB |
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