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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le don | Derrida, le don | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la trace | Derrida, la trace | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Donner le temps. I. La fausse monnaie", Ed : Galilée, 1991, p130 Calligraphie de Huang Tingjian - |
Derrida, l'écriture | Il n'y a de problématique du don qu'à partir de la trace et du texte |
Derrida, l'écriture | ||||||||||||||
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Un texte, un corpus, tout ce qui est en général - et tout ce qui peut être -, est pour nous un donné. Il était là avant nous, il commence pour nous quand nous le recevons. Qu'il ait été ou non destiné à un légataire déterminé, il est livré à tous les autres, disséminé sans retour. Sa structure est celle de la trace ou de l'écriture. Du simple fait que le texte (ou n'importe quel corpus, partie de corpus, oeuvre ou l'être en général) soit écrit, son signataire est mort. Ce qui a été donné, légué ne lui reviendra jamais. Dès le départ, les textes se séparent d'eux-mêmes, de leur origine. Toute problématique du don doit partir de cette structure - celle de l'écriture-, et non pas d'une métaphysique du présent ou du signe. Si un sujet identifié (à distinguer de le signature, qui n'est qu'une trace) se pose comme celui qui donne ou qui écrit, alors ce sujet déclenche la logique circulaire de l'échange et arrête le don. C'est même, selon Derrida, la définition du sujet en tant que tel |
Huang Tingjian (qui a vécu entre 1045 et 1105) nous a fait don de ce texte, cette calligraphie (que nous, européens, ne comprenons pas) - sans retour possible. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaDon EB.LEB DerridaTraceKD.LKD DerridaEcritureNQ.LJD UDonTexte Rang = ODonTexteGenre = MR - IB |
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