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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le don | Derrida, le don | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le sacrifice | Derrida, le sacrifice | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Donner le temps. I. La fausse monnaie", Ed : Galilée, 1991, p174 Charite (K.L. Lebedev) - |
Le sacrifice se distinguera toujours du don pur : la destruction s'y échange contre un bénéfice, une protection ou un statut |
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On peut rencontrer un mendiant par hasard et lui faire un don, comme l'affirme le narrateur de la Fausse monnaie de Baudelaire. Ce don peut apparaître comme une pure dépense, une dissipation inutile. Mais c'est négliger sa dimension symbolique qui le transforme en sacrifice. Un mendiant n'a aucun rôle dans la production et la circulation des richesses, mais il exerce une activité ordonnée, réglée par des codes et des rites. Son nomadisme occupe une place déterminée dans l'espace social. Comme les fous et les délinquants, il est exclu, mais il a quand même un statut ou une fonction. D'une part, le mendiant appelle l'empathie et la charité, il est une figure de la demande de l'autre, il introduit un désordre, une interruption du cercle économique; d'autre part l'aumône s'inscrit dans une structure, elle implique un échange, la promesse d'une plus-value (symbolique), elle est réglée par une ritualité institutionnelle. C'est ce caractère prescrit, programmé, obligé, qui caractérise le sacrifice. Par la loi, l'aumône est transformée en circulation contractuelle, en justice distributive. Mais par sa duplicité, son ambiguité, son caractère paradoxal, le sacrifice s'inscrit dans une structure analogue à celle du pharmakon. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaDon JG.LGG DerridaSacrificeDE.LED UDonDifferance Rang = MDonDifferanceGenre = MR - IA |
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