Derrida
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Styles, proportions du corps                     Styles, proportions du corps
Sources (*) :              
Erwin Panofsky - "L'oeuvre d'art et ses significations, Essais sur les arts "visuels"", Ed : Gallimard, 1969, p62

 

Schema de travail d'un sculpteur egyptien -

En Egypte ancienne, les proportions des figures ne tendent pas à symboliser le présent, mais à reconstruire une éternité constante, hors du temps

   
   
   
                 
                       

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Pour réaliser une figure (qu'elle soit humaine ou animale), l'artiste égyptien subdivisait la surface à peindre ou à sculpter en un réseau de petits carrés égaux. Contrairement à la "mise en carreau" utilisée en Europe, ce quadrillage précédait le dessin. Il ne s'agissait pas de reproduction, mais de construction de la figure à partir du réseau. La longueur totale d'une figure humaine ne pouvait être divisée qu'en 18 (canon ancien) ou en 22 unités (canon récent) (sans compter la chevelure), tandis que la longueur du pied devait être égale à 3 ou 3,5 de ces unités, celle du mollet à 5, etc... La cheville devait être placée sur la première ligne horizontale, le genou sur la sixième, les épaules sur la seizième, etc... Le mouvement dépendait de données purement quantitatives (par exemple un écart entre les pieds plus petit quand le mouvement est plus lent), sans aucune attention aux données anatomiques. En effet ce qui était représenté n'était pas le corps vivant, mais un corps immobile, susceptible d'être rappelé à la vie. Le but n'était pas esthétique, mais magique. Contrairement à la mimesis grecque, on ne visait pas l'imitation, mais une reconstruction future à partir d'un esprit (Kā).

Dans ce manuscrit d'époque, le sculpteur a dressé les plans d'un sphinx sous trois angles : élévation frontale, projection horizontale et élévation de profil (cette dernière, en bas à droite manque pour l'essentiel sur le papyrus) - les trois seuls plans autorisés dans l'art égyptien.

 

 

Le sphinx est composé de trois parties dont chacune a ses règles de construction : un corps de lion, une tête humaine et une figure de déesse. Ces trois composantes hétérogènes sont combinées sans chercher l'unité organique, ignorée dans l'art égyptien mais obligatoire dans l'art grec.

 


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