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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Musique, corps fantôme | Musique, corps fantôme | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Peter Szendy - "Membres fantômes des corps musiciens", Ed : Minuit, 2002, p21 Une interpretation (Gunnar Berndtson) - |
Penser ou interpréter un corpus, c'est le façonner par des mots, le prendre dans des "effictions" - cette figure de rhétorique où se contractent l'efficace et la fiction |
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Effictio est une figure de rhétorique qui, dès le premier siècle avant J-C, désignait la description de la forme d'un corps pour le rendre intelligible (effictio est, cum exprimitur atque effingitur verbis corporis cuiuspiam forma, quoad satis sit ad intellegendum...). En criminologie ou en médecine légale, on s'adressait à des juges en se servant de cette figure [sans doute pour leur faciliter la résolution de quelques énigmes]. Constituer un corpus, explique Peter Szendy - comme le fait la recherche universitaire - c'est façonner un corps par des mots, fabriquer un corps de fiction. Cela vaut pour la rhétorique, la musicologie, l'esthétique, ou encore la philosophie. On peut comparer un tel corpus à un corps en transes. Il vise un autre, s'adresse à lui, l'invente, exige d'être contresigné, décrit par cet autre, effictionné par des voix multiples. Pour qu'il prenne consistance, il faut une fiction, une séquence de fictions, des effictions en chaîne. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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szendy MusiqueFantome FE.LEF UCorpusEffiction Rang = PCorpusGenre = MR - IA |
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