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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Musique, corps fantôme | Musique, corps fantôme | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Peter Szendy - "Membres fantômes des corps musiciens", Ed : Minuit, 2002, p128 Dames jouant de la musique - |
Une instrumentalité générale, originelle, dispose le corps humain au sonore |
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On trouve sur la droite la définition du mot aréalité telle que donnée par Jean-Luc Nancy. Il ne s'agit pas d'un privatif, a-réalité, mais de la propriété des corps d'entrer en relation sur une surface (area ou aire en français). Pour les rassembler, il faut ce qu'on appelerait un "fond" en peinture : un écart entre les corps, qui les sépare et les localise. C'est, selon Peter Szendy, un acte de discours, une fiction, une effiction. Il se produirait, dans le rapport de l'homme au sonore et à la musique, une aréalité de ce type : les corps suintent, ils exsudent, ils produisent à leurs extrêmités des instruments, des prothèses sonores, des cavités qui se transforment en résonateurs, des objets proliférants qui dansent, s'extériorisent, s'expriment. Ces instruments-espaces prolongent le corps et ses organes - sans solution de continuité. Ainsi l'homme, en devenant instrumental, s'espace. Une partie de son corps (un membre ou une aire) "s'en détache pour devenir l'espace de résonance des autres". C'est une désarticulation, une scission qui s'opère par la voix, le corps dansant, les instruments de musique [ces "bouches de l'autre"] ou par n'importe quel système de sonorité [la radio, le téléphone]. Entre le corps et ces prolongements externes, il y a à la fois conjonction, disjonction et espacement. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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szendy MusiqueFantome ED.LED USonorite Rang = OSonoreGenre = MR - IA |
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