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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le sujet, le moi | Derrida, le sujet, le moi | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la loi, le droit | Derrida, la loi, le droit | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Points de suspension, Entretiens", Ed : Galilée, 1992, p270 Femme italienne (Ilya Yefimovitch Repine) - |
La structure de tout sujet se constitue dans la possibilité d'un retour devant la loi |
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Cette proposition restitue de manière un peu abusive un développement hypothétique de Jacques Derrida, qu'il préfère interrompre. Mais il s'agit bien de cela quand il commente les discours de Lacan, Foucault, Althusser. Chez Lacan, le sujet - même décentré - est, aussi, un corrélat de la loi. Chez Foucault, il s'inscrit dans une histoire [et cette histoire est celle des systèmes légaux]. Chez Althusser, il occupe une place irréductible dans l'idéologie. Dans les trois cas [pour autant qu'il s'agisse du même "sujet" dans ces discours différenciés], il ne s'efface pas, il n'est pas "liquidé", il ne passe pas au-delà de la métaphysique, il se constitue dans le rapport à la loi, dans l'expérience de la loi. Devant la loi est une formulation très connotée. C'est le titre d'une nouvelle de Kafka, où un homme reste devant la porte de la loi, sans oser entrer. Il se sent obligé de respecter l'ordre de ne pas y accéder, même si cet ordre ne lui a jamais été donné. Derrida reprend dans "Préjugés - Devant la loi" (conférence prononcée en 1982) la même formulation. Dire que le sujet est celui qui peut répéter le retour devant la loi, c'est dire qu'il est assujetti à une loi qui, pour lui, reste inaccessible. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaSujet HK.KHK DerridaLoiOF.LOF ULoiSujet Rang = NSujetGenre = MR - IA |
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