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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, date et signature | Derrida, date et signature | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Souveraine destitution du droit | Souveraine destitution du droit | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Force de loi - le "Fondement mystique de l'autorité"", Ed : Galilée, 1994, p75, p134 Figure graphique (Benjamin, 1934) - |
Faire oeuvre ébranle la signature | C'est toujours l'autre qui signe, le tout autre - cette violence divine qui a donné à l'homme seul le pouvoir de nommer |
Faire oeuvre ébranle la signature | ||||||||||||||
Derrida, le nom | Derrida, le nom | ||||||||||||||||
Derrida, le tout - autre | Derrida, le tout - autre | ||||||||||||||||
Derrida, violence, cruauté | Derrida, violence, cruauté | ||||||||||||||||
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Cette formulation résume l'un des aspects de la lecture qu'a faite Jacques Derrida du texte de Walter Benjamin, "Critique de la violence" (Zur Kritik der Gewalt, 1921), qui se termine par une phrase énigmatique : La violence divine, qui est insigne et sceau, non point jamais moyen d'exécution sacrée, peut être appelée souveraine (traduction de Maurice de Gantillac revue par Rainer Rochlitz). Partant du prénom de Benjamin (Walter), qu'on retrouve dans les mots allemands violence (Gewalt) et souverain (waltende), Derrida insiste sur le caractère étrange, déroutant, inquiétant, aporétique de ce texte où l'auteur commence par avancer différences oppositions (décidable / indécidable, jugement / action, théorie / révolution, violence fondatrice / violence conservatrice, droit / justice, violence mythologique /violence divine) pour les déconstruire et les disqualifier par une phrase ultime, eschatologique, qui résonne comme le "shophar au soir ou à la veille d'une prière", sans démonstration ni certitude. Comment expliquer cette dissociation entre le cognitif [ce qu'affirme le texte] et le performatif [ce qu'il fait]? Walter Benjamin signe souverainement (waltende) de son nom (Walter). C'est sa violence à lui, son pouvoir de nommer [le texte qu'il a écrit]. Mais comme lui-même a reçu un nom, est-ce véritablement lui qui signe? "Comme toujours, n'est-ce pas l'autre qui signe?" demande Derrida. En mettant en avant le prénom qui lui a été donné, Walter le met à la place de Dieu, du Tout-autre : la place de la violence divine, qui ne se justifie que par elle-même (la plus juste, et aussi la plus indécidable, inconnaissable). |
Figure graphique écrite en 1934 de la main de Walter Benjamin. Le dessin enforme d'embryon joue sur les deux mots Schaf (mouton) et Schläfchen (petit sommeil).
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaSignature UE.LUE DroitViolenceWE.LEF ArchiOeuvreSignatureVE.LEV DerridaNomHD.LHD DerridaToutAutreIF.LFF DerridaViolenceYG.LOG USignatureAutre Rang = OSignatureAutreGenre = MK - CIT |
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