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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sources (*) : | |||||||||||||||||
Maurice Blanchot - "Le livre à venir", Ed : Gallimard-Folio, 1959, p265 Aristide Maillol (Rippl-Ronai, 1899) - |
Si l'art est chose du passé, ce n'est pas par manque d'oeuvres, c'est parce qu'il n'est plus capable de porter le besoin d'absolu |
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Souvent on se demande où va la littérature d'aujourd'hui. La réponse de Blanchot est nette : "la littérature va vers elle-même, vers son essence qui est la disparition". Hegel avait, lui aussi, commencé son cours d'esthétique par la phrase : "L'art est chose du passé". Il ne disait pas qu'il n'y aurait plus d'oeuvre, il ne prétendait pas qu'on n'honorerait plus les peintres ni les livres, il disait que ce qui compterait, désormais, ce ne serait plus l'art mais l'action sérieuse, la liberté - ou peut-être la culture. La valeur de l'art, sa puissance, ne se manifesterait plus qu'au musée. Désormais, on glorifierait moins l'oeuvre que l'artiste créateur. Mallarmé ou Cézanne étaient puissamment tendus vers la réalisation de l'oeuvre, Modestes, ils s'effaçaient devant une recherche obscure, difficile et tourmentée où l'oeuvre elle-même, inquiète, recherchait sa source, allait vers vers son origine. A présent l'artiste n'est pas tendu vers l'oeuvre, mais vers le mouvement qui y conduit, vers l'exercice d'approche qui la rend possible. L'oeuvre elle-même ne dit jamais ce qu'est l'art. Elle "ne veut répondre à rien qu'à elle-même et ne rend l'art présent que l'à où il se dissimule et disparaît" (Blanchot, p274). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Blanchot UDelartDisparition Rang = ODelartPasseOeuvreGenre = MR - IA |
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