Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, le performatif                     Derrida, le performatif
Sources (*) : Derrida, le langage               Derrida, le langage
Jacques Derrida - "Marges de la philosophie", Ed : Minuit, 1972, p387- Signature événement contexte

 

R. Navaro en clown -

Derrida, la loi, le droit

Le parasitage ou le non-sérieux que John L. Austin cherche à exclure des actes performatifs, c'est ce qui constitue la loi même du langage

Derrida, la loi, le droit
   
   
   
Acte de langage, intention Acte de langage, intention
Acte de langage, restance, secret               Acte de langage, restance, secret  
                       

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Jacques Derrida présente l'analyse que propose John L. Austin des actes de langage dans "Quand dire, c'est faire" en la resituant dans la tradition métaphysique. Quelles seraient, selon Austin, les conditions à remplir pour qu'un acte de langage réussisse? Il faut que le locuteur soit présent à son acte, qu'il ait une intention consciente, que le contexte soit favorable c'est-à-dire entièrement descriptible et déterminé, sans aucune faille ni aucun reste, et alors, alors seulement, si le locuteur est absolument plein et maître de lui-même, si toutes les causes d'échec sont exclues, alors un performatif peut et doit réussir. Austin reconnaît que tout acte de langage est exposé à l'échec, que cet échec est toujours possible, mais il tient à présenter un tel échec (éventuel) comme un accident. C'est là que Jacques Derrida se sépare de lui. De tels événements (qui font échouer l'acte de langage) peuvent toujours se produire. Si par exemple une formule comme Je vous déclare unis par les liens du mariage est prononcée par un acteur ou un clown, si elle est citée hors contexte, alors elle ne produit aucune conséquence, elle échoue. Mais n'est-il pas toujours possible qu'une formule soit citée hors contexte? N'est-il pas toujours possible qu'elle soit prononcée de manière parasitaire ou non-sérieuse? Cette possibilité n'est pas circonstancielle, c'est la loi même du langage. Une phrase conventionnelle, comme par exemple La séance est ouverte peut toujours être citée, répétée. Si elle est identifiable, c'est qu'elle est conforme à un modèle, itérable. Mais alors pourquoi est-il aussi possible que le mariage ait lieu, que la séance soit ouverte? Cela ne dépend pas de l'intention du locuteur, mais du contexte.

 

 

Pour qu'un acte de langage réussisse, il faut (au moins) que deux conditions soient remplies :

- que la formule prononcée soit conforme au modèle établi et reconnu par les interlocuteurs;

- que ceux qui entendent prononcer cette formule soient capables de la déchiffrer, qu'ils croient en son efficacité. C'est cette croyance, cette crédibilité, la fiabilité attribuée (ou non) par d'autres à la formule, qui fait son succès on son échec. Elle peut dépendre de nombreux facteurs, mais jamais seulement de l'intention de l'émetteur. Cette croyance, qui est l'un des éléments du contexte, n'est jamais assurée. Il y a toujours une incertitude. En termes derridiens, on dira que le contexte n'est pas saturable.

 


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DerridaPerformatif

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