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Derrida, le pouvoir, le souverain                     Derrida, le pouvoir, le souverain
Sources (*) : Derrida, la loi, le droit               Derrida, la loi, le droit
Jacques Derrida - "Séminaire 2001-02 "La bête et le souverain" Volume 1", Ed : Galilée, 2008, p70

 

Dessin de K. Ha ring (1981) -

Derrida, peur, effroi, terreur

La peur est la passion corrélative de la souveraineté et de l'Etat : elle est ce qui motive le respect des lois, et aussi leur transgression

Derrida, peur, effroi, terreur
   
   
   
               
                       

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Selon Hobbes, la peur est la passion politique par excellence. Le Léviathan, cette institution, cet animal-machine, cette prothèse étatique ou prothétatique issue de la réunion organique de tous les hommes en une seule personne, marche à la peur et règne par la peur. Le mouvement est double :

- si l'homme obéit à la loi, s'il conserve les lois, c'est par peur. Il faut que les sujets soient angoissés, craintifs, paniqués, pour que le souverain règne. Le contrat par lequel il s'institue garantit leur protection, la sécurité de leur présence corporelle. Il s'agit de protéger le corps propre des sujets, mais pas seulement : au-delà de ce corps, la terreur (à la limite de la menace exercée ou resseentie) pousse à l'assujettissement. La sujet politique est assujetti à la peur pour sa vie, c'est elle qui le conduit à reconnaître cet artefact (le souverain, le Léviathan).

- mais il faut aussi que le souverain fasse peur, qu'il provoque cette peur. La peur est un effet de la souveraineté, elle fait le souverain. Le sujet est obligé d'obéir à l'Etat comme il est obligé d'obéir à sa propre peur.

Selon Hobbes, tant qu'il n'y a pas de souverain, chacun peut protéger son propre corps, y compris en tuant. S'il n'y a pas de loi, il n'y a pas de crime. Mais dès lors que le souverain est institué par contrat, celui qui assure lui-même sa protection commet un crime. Un contrat l'oblige à reconnaître cette institution qui le protège lui-même contre ce qui lui fait peur, qui le force à la gratitude.

 

 

Aujourd'hui, l'instrumentalisation du terrorisme reprend cette logique. On organise la panique des populations pour exercer une pression sur elles.

 


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